Depuis ses débuts, le flamenco est émaillé de résistances et de retournements queer.
Sous l’histoire officielle, la partition genrée des chants et des danses a toujours été renversée par ses interprètes, par l’affirmation de dissidences de genre et de sexualité au sein même d’un milieu conservateur.
Si le flamenco est né garçon, cette masculinité fut contestée par des personnalités flamboyantes : José Pérez Ocaña, Carmen de Mairena et plus récemment Belén Maya ou Israel Galván.
Avec Flamenco queer, Fernando López s’attache à remettre en lumière celles et ceux qui dansèrent et chantèrent, dans les tablaos ou dans la rue, dans les marges ou sur les plus grandes scènes, pour faire vivre leur art.
Danseur, chorégraphe et philosophe madrilène, Fernando López retrace l’évolution de l’histoire du flamenco depuis 1850 d’un point de vue politique, social, et économique. « Un art né garçon » avec
pour ancêtre le tablao du temps du cafe cantante, jusqu’à la naissance de l’opéra flamenco et ses croisements avec la danse contemporaine.
VE 17 JAN 16:00 _ auditorium de Carré d’Art
Durée : 1:00. Accès libre dans la limite des places disponibles.
Dans le cadre de la journée d’études et de recherche du CND.