Mise en scène Étienne Gaudillère
Conception Étienne Gaudillère
et la journaliste Giulia Foïs Avec Marion Aeschlimann, Étienne Gaudillère, Astrid Roos et Jean-Philippe Salério
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Collaboration artistique Angélique Clairand et Éric Massé
Collaboration technique Quentin Chambeaud, Bertrand Fayolle et Thierry Pertière
Lumières, vidéos et son Romain de Lagarde
Régie Sandrine Sitter
Journalisme et théâtre fusionnent dans ce débat sur le statut des artistes accusés de violences envers les femmes. Instructif, poignant et libérateur.
Alors que le mouvement social #MeToo a libéré des milliers de témoignages et que les artistes tombent régulièrement sous le coup d’accusations d’agressions sexuelles, que faire
de cette question : “Faut-il séparer l’homme de l’artiste ?” Répondre non, c’est dire que toute œuvre n’est que le reflet de l’artiste, et que la fiction n’existe pas. Répondre oui, c’est, par exemple, légitimer un César du meilleur réalisateur à Roman Polanski, accusé de pédophilie. Dans les deux cas, la réponse pose problème. Sans doute la question n’est pas la bonne. Pourtant, elle ne cesse de structurer la pensée médiatique et culturelle. Pourquoi ?
Pour tenter d’y répondre et ouvrir le débat, le metteur en scène Étienne Gaudillère a conçu un spectacle avec la journaliste Giulia Foïs, animatrice de l’émission féministe En marge
sur France Inter et autrice du récit autobiographique Je suis une sur deux. En touchant à la sphère intime autant qu’à la sphère publique, cette création s’impose comme un laboratoire artistique qui redessine les contours de notre histoire de l’art en délogeant les “grands hommes” de leur piédestal. Un spectacle ludique, passionnant et brûlant d’actualité !
Production le Théâtre du Point du Jour dans le cadre de Grand ReporTERRE.
Production déléguée Compagnie Y / compagniey.fr