Une pièce confidentielle dans laquelle la chorégraphe française désacralise le flamenco, pour mieux le retrouver.

En un claquement de doigts et de talons, elle symbolise la flamenca, vibrante danseuse andalouse. L’incarner pour mieux la démystifier. C’est tout l’objet de ce scénario imaginé par Stéphanie Fuster : déconstruire cette discipline complexe. Quelle toile tisse le flamenco, comment l’aimer et s’en libérer ?
Fascinée par Gradiva, bas-relief antique représentant une femme en train de marcher, la chorégraphe s’empare de cette célèbre figure pour imaginer ce solo introspectif. Elle se raconte à travers sa vision du flamenco, « dépèce, refroidit et décompose » cet art qui la tourmente. Elle qui vit flamenco depuis ces huit années de formation passées à Séville auprès des maîtres du genre.
Sur un plateau dépouillé, où seul un carré de parquet trône au centre, la danseuse questionne chaque partie du corps et décortique les mouvements. Une prestation virtuose, seule en scène, comme une véritable déclaration d’amour au flamenco.


Musiques additionnelles S. Scodanibbio, da Quattro pezzi spagnoli F. Sor: Studio op. 35 n. 22,
Manolo Caracol La Niña de Fuego, Niño de Elche et José Sanchez Pas à pas – Strates
Direction technique et création lumière Arno Veyrat
Régie générale et lumières David Løchen
Régie son Stéphane Ley
Construction décor Cyril Turpin
Production, diffusion Marie Attard / Playtime

Production Compagnie Rediviva / Stéphanie Fuster.
Coproduction La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie, Théâtre Saint-Quentin en Yvelines – Scène nationale, Théâtre Garonne – Scène européenne – Toulouse, L’Astrada – Marciac, Théâtre Molière – Scène nationale Archipel de Thau, Le Parvis – Scène nationale Tarbes-Pyrénées / GIE FONDOC, Compagnie 111 – Aurélien Bory La Nouvelle Digue, La Fábrica Flamenca. Soutiens DRAC – Occitanie, Région Occitanie / Pyrénées-Méditérranée, Conseil Départemental de Haute-Garonne.

© Aude Lemarchand