Dans cette proposition très personnelle, l’Andalouse incarne une danse puissante et charnelle. Une révélation.

Artiste imprévisible, Lucía Álvarez « La Piñona » s’expose sans artifices. Dans sa dernière création, présentée à la Biennale de Séville, elle se dévoile sans honte ni pudeur, à la fois vulnérable et animale. « Infatigable, excessive, passionnée, sensible ou contradictoire. » Insaciable c’est d’abord la découverte intime de ce qui remue, émeut et ébranle cette artiste, originaire de Jimena de la Frontera. Sa danse, toujours élégante et esthétique, s’affirme.
Dans cette confession partagée, elle repousse ses propres limites explorant physiquement et émotionnellement chaque mouvement. « Prête à s’imprégner, à chanceler, à séduire et à s’effondrer ». Sur scène, la proposition est minimaliste, sans décor ni dramaturgie. Tout se construit autour du sensoriel. La Piñona est à l’écoute de son corps et incarne un flamenco qui lui ressemble. Définitivement, l’une des danseuses les plus intéressantes et les plus intenses de sa génération.


Espace sonore Matías López « El Mati »
Conseils artistiques, textes Sara Arguijo
Lumière Olga García
Son Fali Pipió
Régie Marta Howard
Création costumes et stylisme Belén de la Quintana
Confection costumes Pilar Cordero
Maquillage Alejandra Hernández
Production Marta Tenorio
Distribution Naranjo Producciones
Diffusion/distribution internationale Aurora Limburg

Accueil en résidence Centre chorégraphique Canal. Collaboration Ville de Jimena de la Frontera, Biennale de Flamenco de Séville, Ministère de la Cultureet du Patrimoine historique et Centre culturel de la ville de la Rinconada.
Avec le soutien de Acción Cultural Española (AC/E).

© Rafael Manjavacas